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mardi 17 juillet 2012

القطع الاثرية التي نهبت من جرجيس سنة1887


Entre ces montagnes et la mer, en allant toujours du nord au sud-est,on trouve des derbis romains a Dejerf ,enface del’ile de Djerbah ,a ENCHIR-CHEMACKR , Sidi-Bel-Ameur ,a Sidi-Bou-Tefa ,tout pres de Zerzis , a ZIAN , Bir-oum-gham et ksar-hammam, entre Zerzis et le bourg de Ksar-el-Mednin, qui peu etre considere comme la capitale de Eurghema. Au dessous de Zerzis on en voit encore a Ksar-Nouara , et jusqu’au lieu appale les biban , ou se trouve l’extreme frontiere Il y a la un lac considerable separe de la mer par deux langues de terre venant a la rencontre l’une de l’autre, l’une de territoire tunisien et l’autre de territoire tripolitain. La solution de continuite entre ces deux langues de terre est parsemee de rochers et de petites ils , dont les interstices sont des portes (BIBAN) etablissant la communication entre la terre et la mer ; d’où on a appele Bordj-el-Biban (le fort des portes) un petit château bati sur le plus considerable de ces ilots et occupe par les TUNISIENS. On peut conjecturer , par quelques derbis qu’ils y ont laisses , que les ROMAINS ont aussi occupe ce poste, on trouve d’autre demolitions sur la langue de terre du nord. Les arabes m’ont assuré qu’il existe des ruines tres-considerables de m0numents encore en partie debout au sud du lac sur le territoire tripolitain ou je n’etais pas en mesure de me présenter ; de sorte que je n’ai pu verifier la chose.
Parmi les localitès que je viens de nommer, il en est une, ZIAN , qui mérite une mention particuliere. A en juger par l’étendue du terrain que couvrent les ruines amoncelèes sur ce point, il a du^ exister lá une ville aussi grande au que Nancy ou Dijon ; mais il n’y a pas cependent le moidre reste appréciable de monument quelconque , tout est confus et épars sur le sol. Après avoir parcouru ces décombres pendant plus d’une heure ,j’allais les quitter , désespérant d’y rien trouver, lorsque j’aperçus quelques corps blancs faisant saillie sur la plate- forme d’un petit tertre : c’était des STATUES de MARBRE blanc jetées pele-mele dans une fosse commune, comme des cadavres après une bataille , et recouvertes d’un peu de sable. Je descendis aussitôt de cheval , et je fis enlever une partie de ce sable. Je pus alors compter jusqu’á dix statues entassées les unes sur les autres ce dont je ne pus m’assurer, n’ayant pas á ma disposition les moyens de déplacer ces lourdes masses. Je n’ai pu distinguer bien nettement dans cet entassement de sculptures qu’un Diane sans tête et mutilée d’une partie de ses membres , mais dont le torse , qui est intact, m’a paru fort beau. Je m’empressai , après avoir fait cette découverte, d’ecrire á TUNIS pour demander au Bey la concession de ces statues et en général ,de tout ce que les fouilles pourraient produire sur ce point. Son Altesse me l’a très gracieusement accordée , de sorte que toutes les antiquités de Zian sont désormais propriétés francaises, et pourront etres enlevées quand on le voudrs. L’opération serait peu compliquée , car il n’y a que huit kilométrew de ZIAN au village de ZERZIS, qui est un point maritime ……… 
Letre de : A M ,HASE 
DATE : 1887